Lean Ilhaüsel. Le monde n'est finalement qu'un océan de noirceur dans lequel le bonheur se noie...
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Sujet: Lean Ilhaüsel. Le monde n'est finalement qu'un océan de noirceur dans lequel le bonheur se noie... Sam 6 Nov - 8:11
Hum, petite introduction : Je désirais au départ ne poster ma présentation que lorsqu'elle serait terminée. Malheureusement, avec l'e-mail des admin, je m'aperçois que ce forum est un peu déserté. J'ai donc renoncé à mon souhait et vous ai mis ma présentation non terminée afin que vous ayez la joie de voir sur révia ce petit "New" à côté des catégories et qui nous procure tant de plaisir ( du moins, à moi ^^' ) Voilà... Bonne lecture pour le début de la présentation !
A vous de jouer
Pseudo: Justine est mon prénom. Mais je me présente souvent sous celui d’Ilea – héroïne de mon roman- ou depuis un mois, sous celui de Lean.
Âge: 13 ans. Mes parents ont en effet eu la très bonne idée ( pour eux ) de me donner naissance cinq jours avant noël. Histoire que les cadeaux soient donnés presque en même temps – question pratique…
Localisation : Seine Saint Denis (93) Sniif’. Dommage que ce département soit si mal réputé ( re-snif’)
Niveau Rp (une petite note sur 10 ?): Je préfère ne pas m’en donner une. J’aurai peur de me surestimer, et de vous décevoir par la suite. De plus, je crains de n’avoir pas un point de vue objectif sur ma personne, normal puisqu’il s’agit de moi ! Je vous laisse donc la tâche ardue de m’en donner une…
Exemple de rp:
Spoiler:
Tout d’abord, je vous renseigne sur ce texte : il ne s’agit pas de rp. J’ai écumé mes anciens forums de RPG, en vain : ils ont tous fermé à l’heure qu’il est, et moi, petite idiote que je suis, n’a sauvegardé aucun de mes rp. Voici donc une nouvelle assez étrange que j’ai écrite le lendemain d’un concert qui m’a particulièrement marqué. C’était mon premier concert, en même temps ^^’. Ils présentaient plusieurs groupes de musique, dont Izia. Izia est la fille d'un chanteur de variété français, et qui, à 19 ans, possède une voix incroyable. Talentueuse, il dégage de sa personne un véritable aura ; tout au long du concert, elle a réussit à nous secouer tant et tant que ça a faillit dégénérer ; la foule s’agitait et nous pressait contre les barrières, et moi, au premier rang subissait le phénomène citron. Vous savez, celui qui consiste à être pressée, pressée jusqu’à devenir jus ? L’ambiance était superbe. Bref, je vous apprends juste quelques détails sur la genèse de cette nouvelle afin que vous la compreniez bien. À la fin du concert, elle nous a chanté une chanson tant douce et sublime, qu’elle était pour moi comme… Vous savez, comme l’eau après une longue randonnée. La nouvelle part un peu en « vrac », vous verrez et, je vous rassure, Izia est en réalité aussi saine d’esprit que vous ou moi. Dites vous juste que j’ai emprunté son nom. Autre précision : Izia n'a pas les yeux verts, enfin je crois, je l'ai inventé. Bonne lecture !
Songe obscur
Elle avance lentement dans l’immense salle vide. Seule la brume emplit l’atmosphère mystérieuse et joue avec les couleurs tamisées, flouant les contours de la pièce. Elle aperçoit enfin, au fond, une scène. Gigantesque, noire, elle se dresse telle une menace qui l’impressionne. Elle tente de marcher plus vite. Toujours plus vite. Mais la scène, à chacun de ses pas, semble s’éloigner ! Elle hurle. Elle a peur. Ce n’est pas normal. Cette brume, cette scène qui disparaît, ce vide… Elle a tout d’un coup très peur. Elle se passe la main sur le visage, comme pour se rassurer, ferme les yeux…
Une lumière brillante la force à les rouvrir. Elle est figée de stupeur. Les portes de la salle vomissent des flots de personnes qui se déversent à toute vitesse sur le parquet et s’agglutinent devant la scène. Emportée par le courant, Elle est jetée violemment contre les barrières d’acier. Ca cogne, ça parle, ça bouge. Au milieu de ce fracas, Elle demeure toujours immobile. Rêverait- Elle? Non. C’est la réalité.
À présent, Elle n’a plus peur du vide, de l’inconnu. Ellea peur d’eux, de cette foule sans âme qui s’agite. Qui veut faire mal, qui a soif. La Foule attend son maître. La Foule attend sa star. La Foule s’impatiente.
Soudain, le noir. Ellene distingue plus les autres ; les ténèbres règnent. Le suspens. La Foule retient son souffle et le silence s’impose. Plus un bruit. Les minutes défilent sans que rien ne bouge. La chaleur colle à la peau et bâillonne les bouches. La Foule est pétrifiée. Puis…Une lumière. Une autre. Toutes clignotent à une vitesse ahurissante, comme un signal d’alerte que personne ne perçoit…
Un accord, puissant, vibre soudain dans l’air. Acclamation. Cris. Une voix.
« Hello, babies, how are you today? Fine ? Nice ! What are you saying ? Oh ! You want me ? You want me ? All right. You have me ! »
Devant les yeux avides, la chanteuse apparaît. Une flamme d’énergie, un félin qui se déhanche et caresse le micro. Izia glisse sur le sol de ses talons hauts et se ramasse ; elle saute, se coule jusqu’ à la terre. Silence. Elle semble inanimée. Elle arque enfin le buste, rejette la tête en arrière et se place face au public. Ses yeux émeraude transpercent chaque personne, sans aucune retenue. Presque… Curieux.
Elle ne comprend pas. Izia, c’est Elle. Sa copie parfaite. Car elle le même corps, la même crinière, la même voix. Mais comment tout cela est-il possible ? Les doubles ne peuvent pas exister … Cet étrange rêve – car c’est sûrement un rêve - vire au cauchemar tandis qu’un pressentiment la saisit. Izia est Elle. Ou plutôt, Izia est la partie sombre d’elle-même. Izia est une meurtrière. Izia ne doit pas la voir. Elle essaye de se dissimuler derrière deux jeunes hommes immenses. Cependant Izia reprend déjà de sa voix affirmée et les mots déforment leurs deux bouches simultanément:
« This night, babies, you are having a big concert. Like you’ve never seen. This night, you will have very hot. This night, babies, is a special night. The Izia’s night. So, come on babies, and sing with me for the Izia’s night ! »
Ses paroles sont noyées par un tumulte agité… La Foule est contente.
C’est alors qu’elle se met à chanter. Ce n’est plus une voix, mais un cri, un grincement semblable à celui que produit la craie de l’écolier sur le tableau noir ; un appel à la vie qui se module et résonne sans fin, un écho de haine, de terreur, un reflet d’humanité et de dureté dans ce monde de brutes. Elle jette sa chevelure avec sauvagerie, se meut sur le sol d’une démarche de fauve, gracieuse, en direction du guitariste. Il gratte une dernière corde, les notes se suspendent… Elle court et lui tombe dans les bras.
La Foule acclame, elle veut toujours plus, n’est jamais satisfaite. La soirée se déroule, et Izia mène la Foule, la dirige, de quelques mots ; des vagues d’humains se brisent contre les barrières, frustrées de ne pouvoir toucher leur idole, rugissent et l’ovationnent. Ils sont tous sous son emprise, désormais ; elle les manipule avec aisance ; ils feraient tout pour elle. Elle a dix-neuf ans. Ils mourraient pour elle.
Mais une jeune fille reste toujours droite et fière, drapée d’effroi. Elle. Elle qui veut fuir loin d’ici, loin de son double, loin d’elle-même, loin de ce cauchemar, de cet émoi qui l’emprisonne. Elle a si peur…
Enfin. Izia offre une dernière chanson à son public. Cette chanson, elle est différente des autres. Elle est douce. C’est un murmure qui se fraie jusqu’à Elle et se répand dans ses veines, poison malsain. Un soupçon de mélancolie, une pincée de blues, de l’anglais. Tout y est. La mixture s’insinue au plus profond de son être. Après tout, ce rêve n’est peut-être pas si terrifiant qu’il le paraissait. Et Izia, quelqu’un qui lui ressemblerait. Ses membres se ramollissent sous l’effet de cette berceuse ; Elle clot paresseusement les paupières et s’abandonne définitivement. Les ténèbres fondent sur Elle Tout disparaît.
***
Elle émerge des bras de Morphée au son agaçant de son réveil – mais quand se taira-t-il donc ? Les derniers lambeaux de rêve s’échappent de son esprit. Une vague terreur subsiste encore, mais ce n’est pas important. Elle a déjà oublié. Car aujourd’hui est son anniversaire. On n’a pas vingt ans tous les jours. Elle se dirige vers la salle de bain, sourit à son reflet. Fronce les sourcils. La glace est encore humide, comme si quelqu’un avait prit son bain… Or, elle vit seule dans ce petit appartement du VIII arrondissement. Elle décide de ne pas s’inquiéter, et entreprend de se déshabiller. Les vêtements choissent sur le carrelage. Une nouvelle fois, Elle s’observe dans le miroir. Nue, Elle est encore plus belle que vêtue. Sa peau blanche, semblable à la soie, est dénuée de taches ; ses seins sont ronds, fermes, sa taille fine… Sa longue chevelure châtain paraît rousse sous la lumière crûe et se déverse jusqu’ à ses hanches. Satisfaite, Elle entre dans la douche et ferme la porte transparente. Une alarme résonne dans sa tête, lui enjoint de regarder devant Elle. Elle s’exécute. Crie. Hurle. S’époumone. Ses yeux la dévisagent !
Un rayon de soleil illumine brusquement la salle, reflétant quelque chose de brillant – du métal ? Et puis, plus rien. Le calme retombe. Pas même un bruit.
***
Commissariat du huitième arrondissement de Paris, France. 12h23.
Les portes claquent, cause d’un courant d’air crée par les fenêtres grandes ouvertes. « Vous pourriez pas fermer ces fichues fenêtres ? On dirait que les portes vont sortir de leurs gonds…» grommelle une vieille policière. Voilà plus de deux heures qu’elle travaille sur un dossier qu’on lui a confié ce matin. Mais elle a beau chercher, aucune issue ne le vient en tête ; il n’y a aucune preuve que ce soit un assassinat. Pourtant, elle, petit policière, en est certaine, c’est une sorte d’instinc qui l’a toujours guidé à travers ses enquêtes. La réponse est sous son nez ! Elle regarde d’un air mauvais les autes qui discutent tranquillement en buvant leur café. Un goûter ! À midi, dans un commissariat ! On aura tout vu ! Un de ses collègues se moque gentiment d’elle, renforçant son irritation. « Oh, bouclez-là un peu !» crie-t-elle. « Je travaille sur un cas particulièrement important et étrange, alors laissez-moi bosser en paix ! » Une jeune fille s’assit sur son bureau. C’est une nouvelle, arrivée la veille, et qui lui apparaît comme plutôt sympathique. Elle semble s’intéresser à son travail – enfin une qui ne la prend pas pour le guignol de service !
« Miranda, parle-moi un peu de cette affaire, veux-tu ? -Eh bien… C’est un cas très étrange, vraiment très étrange, tu sais. Une fille a été retrouvée morte avant-hier dans sa douche. Poignardée. Elle venait juste d’avoir vingt ans, la pauvre gamine. Aizi, qu’elle s’appelait. Mais ce qu’on comprend pas, c’est que l’appartement était fermé à clé. Elle n’était pas du genre à se suicider, oh que non ! Tous ses proches nous l’ont confirmé. Il faut donc chercher. Mais où ? »
L’autre femme se masse les tempes, puis demande : « La fenêtre était-elle ouverte ? L’assassin aurait pu s’échapper par là. Enfin, s’il était doué d’un peu d’acrobatie. Quand même, du sixième étage… -Oui, je crois que oui. Mais… »
Le visage de la policière se plisse. Dans ses yeux, l’incompréhension.
« Comment tu sais, qu’elle habitait au sixième? Je n’ai jamais dit quoi que ce soit à ce sujet ! Je viens d’avoir le dossier ce matin ! Personne n’est au courant ! Je… »
L’autre émet un petit ricanement sans joie. Saisissant un énorme volume, elle l’assomme silencieusement et presse ensuite un point de son cou. Avant que quiconque ait pu se retourner, elle braille : « Mon Dieu, Miranda s’est évanouie ! Il faut tout de suite appeler les secours ! » L’assemblée se trémousse, mal à l’aise, puis un petit homme chauve sort un portable de sa poche. L’agitation est à son comble, et personne ne la voit s’éclipser à pas de loups dans la rue.
Elle extrait une clé de sa poche, ouvre la portière d’une Cadillac rouge et introduit la clé dans le contact. Tout en roulant, elle se contemple dans le rétroviseur. Elle ne peut s’empêcher d’admirer, une fois de plus, ses beaux yeux émeraude qui brillent d’un éclat inquiétant...
Temps consacré au forum: Pendant les vacances : 7j/7 et en période scolaire… Très, très aléatoire. Je suis néanmoins certaine d’être là au moins 1 fois par semaine ^^’ Mais tout dépend de mon boulot…
Comment avez-vous connu Les chroniques des Nouvelles Terres ? Par les ruelles d’anKnor. Pouvez-vous me dire, d’ailleurs, si d’autres membres qu’Alix de ce forum appartiennent aux ruelles ?
Avez-vous la preuve qui montre que vous avez pris le temps de lire le règlement? Le code, s’il n’a pas changé depuis : l’aventure est l’inconnu.
Quelque chose à ajouter ?
Ce forum est ASBOLUMENT merveilleux. Si si, je vous assure !
~ Carnet de Route ~ ▌Âge : 18 ans ▌Gloire & Renommée : (0/100) ▌Camp: Rebelle
Sujet: Re: Lean Ilhaüsel. Le monde n'est finalement qu'un océan de noirceur dans lequel le bonheur se noie... Sam 6 Nov - 8:52
Coucouuuu
Alors, d'ankNor, il y avait Milo qui a quitté le forum, il y a Anaïs (Maëlis sur ankNor), Laelissa (Ellana), moi (^^) et ... euh ... je crois que c'est tout.
Le premier problème concerne ton RP : il doit raconter la traversée en mer de ton personnage. C'est absolument obligatoire pour commencer les RP par la suite.
Sinon, ce qui concerne le physique et le caractère, rien à redire. Juste, si tu pouvais développer un peu plus le physique ... (on ne sait pas si elle est grande, petite, ...) Oh, et il faut que tu remplisse la case "famille". Si tu ne sais rien d'elle, met le quand même ^^ Hate d'en savoir plus, et hâte de la rencontrer ! On se fera un RP ensemble ? (Tu peux pas dire non, vu qu'on en a pas fait sur ankNor ... ^^)
EDIT : ton avatar n'est pas aux normes, il doit faire 200*320 pixels, si tu pouvais corriger ... Merci
Cet aventurier, c'est Invité
Invité
Sujet: Re: Lean Ilhaüsel. Le monde n'est finalement qu'un océan de noirceur dans lequel le bonheur se noie... Jeu 20 Jan - 17:49
Anais ? Je croit que je la connais ! (en vrai c'est même ma meilleur amie mais bon ^^ ) Pourquoi est ce qu'on ne peux plus s'inscrire sur les ruelles d'ankNor ? J'aurais vraiment aimé mais quand j'y suis allé ils m'ont dit qu'on ne pouvait plus :/